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Le pot control (Exemple en tournoi online)
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SUJET: Le pot control (Exemple en tournoi online)

Le pot control (Exemple en tournoi online) le 08 avril 2010 à 17:22 #45689

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Le pot control (tournoi online)

Source: PokerNews
Article de Kipik Poker


Cette semaine, une main jouée récemment lors d’un tournoi online où interviennent de nombreux concepts intéressants : le pot control en situation way ahead/way behind (wa/wb), le spectre possible des mains de l'adversaire (Hand range), position, mise de continuation ou check-call, la cote financière, le blocking bet, le bluff...

L’histoire simple : tournoi à $55 sur P***Etoile, commencé depuis environ deux heures. Je suis le premier à parler pour cette main avec un peu plus de 50 blinds, reçois et relance. Un seul joueur me paie, lui aussi dans les premiers de parole, qui me couvre (son tapis est plus gros que le mien) et est assez agressif, avec une forte tendance à jouer postflop (et plutôt pas mal, son gros tapis en témoigne).

On se retrouve sur un flop assez difficile pour ma main : . Que faire, maintenant que l’As qu’on craint toujours de trouver au flop quand on joue une bonne paire, est apparu ?

way ahead/way behind (wa/wb)
Face à plusieurs adversaires, dans ce genre de situation, on aurait une décision très simple : à moins que personne ne mise au flop, on va devoir abandonner notre belle paire sans investir le moindre jeton supplémentaire. Il n’y a absolument aucun intérêt à vérifier réellement où on se situe. Si personne ne prend l’initiative au flop, on pourra revoir notre position et considérer que notre paire est probablement encore devant au turn. Mais, même ainsi, il faudra éviter de mettre trop d’argent dans le pot.

Contre un seul adversaire, c’est une toute autre histoire : notre Q-Q a encore de bonnes chances d’être la meilleure main. Reste un problème de taille : si c’est encore le cas, notre adversaire a une main médiocre ou faible, avec peu de possibilités d’améliorations (Q-T a huit cartes pour améliorer, K-Q en a sept, K-T/K-J seulement cinq) sur laquelle il sera difficile de prendre réellement de la valeur. Inversement, s’il a la meilleure main (AX, JJ, 99), alors c’est nous qui sommes dans une situation désespérée avec seulement deux cartes pour améliorer.

Ce genre de situation est appelée way ahead/way behind (loin devant/loin derrière, wa/wb en abrégé). C’est un cas de figure que l’on rencontre très souvent au Hold’em et qui est toujours délicat à jouer. Il est en effet difficile de gagner beaucoup contre une main inférieure et quasiment impossible de bluffer une main meilleure. Alors que l’inverse est vrai : il est très facile de se faire bluffer et, sans une extrême attention, on peut vite perdre beaucoup plus contre une meilleure main que ce qu’on gagnera sur les mains inférieures.

Dans ce genre de situation wa/wb, une seule règle d’or : chercher à aller à l’abattage en investissant le minimum possible. Plus le pot grossira, plus il est probable qu’on soit face à une main adverse meilleure que la nôtre (ou un bluff mais qui sera alors trop coûteux pour prendre le risque de payer sur ce seul espoir).

Notion de Pot Control
Si on décide d’insister avec notre main, il faudra donc le faire en cherchant à contrôler la taille du pot. Cette notion de Pot Control est cruciale dans le poker actuel. Dans le sens le plus couramment utilisé, il s’agit surtout de chercher à garder le pot aussi petit que possible.

Dans le cas de cette paire Q-Q, si je jouais en position, par exemple en ayant relancé au Bouton sur un limper, alors je me contenterais souvent de checker le flop derrière mon adversaire.

Si je mise au flop et suis payé, il me faudra de toute façon checker le turn (la probabilité que mon adversaire m’ait payé avec un As est trop forte pour miser ensuite) et je me retrouverai en situation délicate à la river où je pourrai difficilement miser pour prendre de la valeur mais devrai en plus assez souvent payer tout de même une mise de l’adversaire à cause de la faiblesse induite par mon check au turn.

Si je check au flop, je devrai évidemment, selon le même principe, payer une mise adverse au turn (j’ai montré de la faiblesse en checkant le flop), et parfois river, mais, cette fois, face à une hand range (les mains que peut avoir mon adversaire) plus large. Miser augmente en effet le risque, quand je suis payé, que mon adverse ait un As (très probable après son check-call).

Checker le flop augmente les chances que mon adversaire mise avec toutes ses mains en bluff au turn. Au final, même si le pot restera identique (et faible puisqu’il n’y aura que un ou deux tours d’enchères), ce sera contre un hand range plus large, comprenant plus de bluffs. Et mon profit sera donc, en moyenne, plus élevé. Cela n’est possible qu’en ayant gardé le pot raisonnablement petit, après avoir checké le flop. Si le pot était plus gros, les bluffs adverses seraient probablement moins nombreux mais, surtout, souvent coûteux au point de ne plus pouvoir les payer.

Optimiser le gain, minimiser les pertes
Le pot control n’est donc pas seulement garder le pot petit. C’est plus, en réalité, l’amener à une taille où on va optimiser le gain sur les mains inférieures tout en minimisant les pertes sur les mains meilleures.

Optimiser le gain. Ce premier point est facile à comprendre. Si notre adversaire check flop, turn et river et qu’on en fait autant, on est alors quasiment certain d’avoir la meilleure main. Dans le cas contraire, même le plus mauvais As aurait cherché au moins une fois à nous prendre des jetons. Et beaucoup de mains sans valeur (6-7s par exemple) auraient pu tenter un bluff pour prendre le pot. Du coup, il est très probable que la main de notre adversaire ait un peu de valeur. Et de nombreuses mains dans sa range sont dès lors susceptibles de payer au moins une mise, comme des J-X , T-T ou 9-x. Sur toutes ces mains, checker jusqu’à l’abattage revient le plus souvent à perdre des jetons.

Dit autrement, même si la main était un wa/wb au départ, elle ne l’est plus à l’arrivée : l’extrême passivité de notre adversaire indique que notre main est maintenant très probablement la meilleure. Dans cette situation, pot controler au point de garder le pot aussi petit que possible devient une erreur : il y aura au moins une mise à prendre le plus souvent.

Minimiser les pertes. Inversement, plus on va se retrouver à jouer un gros pot, qui menace directement notre tapis, plus les chances que notre main soit la meilleure seront faibles. Cela ne sera bien sûr pas toujours le cas et on tombera de temps en temps sur un adversaire désireux de jouer le tout pour le tout avec K-J, ou de transformer leur paire de Huit en bluff de façon assez inexplicable. Mais la fréquence de ces moves sera bien trop faible pour compenser toutes les fois où il aura un brelan ou un As.

Hand range : taille du pot
Chaque fois qu’on estime la hand range d’un adversaire, celle-ci va se diviser en deux parties bien distinctes : une qu’on domine (et peut s’améliorer plus ou moins) et une qui nous domine (ici, J-J, 9-9 et A-X). Plus nos mises seront fortes, et plus le pot va grossir, plus grandes seront les chances de se retrouver face à la portion défavorable, plus la portion de sa range favorable va se rétrécir.

Faire grossir le pot. Si je décide, par exemple, de faire directement tapis sur ce flop (pas du tout, du tout, une option recommandable), avec quoi mon adversaire me paie-t-il ? A-A, J-J, 9-9, certainement. Je peux faire se coucher certains A-X mais ça ne sera déjà pas le cas contre tous les adversaires et ce sera d’autant moins probable qu’il aura un bon kicker (et bonne chance pour faire se coucher AJ). Au final, en créant le plus vite possible le pot le plus gros possible, je réduis la range de mon adversaire à quasiment sa seule partie défavorable.

Limiter la taille du pot. Si, plus raisonnablement, je décide de miser seulement la moitié du pot, je trouverai certes toujours de l’action des mêmes mains qui ne me laissent que deux cartes (Q et Q) pour gagner. Mais je vais aussi garder en jeu des mains plus marginales : J-X, 9-X, Q-T, T-T et même des K-Q et K-Ts, sans en plus empêcher mon adversaire de me bluffer en floating (payer la mise au flop pour espérer voler le pot au turn si l’adversaire abandonne et check). Limiter la taille du pot, et donc celle des mises, va permettre d’élargir la range de mains de mon adversaire au point d’avoir autant, sinon plus, de mains qui me soient favorables que de situations cauchemardesques.

Equilibre. Pour chaque main, chaque situation, il existe un équilibre direct entre la taille du pot, et des mises, à la largeur de la hand range à laquelle on fait face. Plus le pot grossit, en général, plus la range se rétrécit. Et inversement. Plus que simplement garder le pot aussi petit que possible, le pot control vise en fait à trouver un plan de jeu qui permette d’amener le pot à une taille qui soit compatible avec la valeur de notre main selon la range adverse. Où l’équilibre nous sera favorable.

Pot control et position au flop
Évidemment, comme beaucoup de choses au poker, c’est nettement plus facile à faire quand on a la position que l’inverse.

Comme dit précédemment, en position, il sera facile de checker le flop pour inciter l’adversaire à bluffer au turn avec une range large (et plus large que si notre mise au flop est payée) ou à penser que son J-X vaut au moins une mise ou un call.

Sans la position, il devient nettement plus difficile de "passer" un tour d’enchère (que ce soit au flop ou au turn) et, donc, de s’assurer que le pot ne grossit pas. Dans ce genre de situation, il sera souvent préférable de faire une mise de continuation (continuation bet, cbet). Checker fait perdre le contrôle de la main et offre à notre adversaire, qui a la position, une situation de bluff très facile alors qu’on vient d’afficher de la faiblesse.

Même si je check-call ce flop en pensant que mon adversaire peut bluffer très souvent, je devrai faire face à la même décision les tours d’enchères suivants. Une situation franchement pas enviable (mais envisageable tout de même contre certains adversaires peu créatifs qui blufferont souvent le flop mais n’insisteront pas ensuite. Ce genre de joueur, très exploitable, existe. Ca n’est pas, en tout cas, le cas ici). Cela reviendrait très souvent à jouer un gros pot sur l’espoir que mon adversaire bluff assez souvent deux ou trois tours d’enchères (pas si courant) ou à devoir abandonner finalement ce gros pot faute d’un espoir suffisant. Deux issues à éviter.

Hand range. Il est aussi intéressant de réfléchir à la range de mon adversaire. J’ai été relativement actif mais sans excès et ma relance en premier de parole (UTG) annonce un jeu très solide. En réponse, mon adversaire s’est contenté de payer alors qu’il était lui aussi en début de parole. Je l’ai décrit comme agressif et aimant bien aller jouer postflop mais il est très peu probable qu’il se soit contenté de payer dans cette situation avec K-K, A-A ou A-K au risque de se retrouver à jouer un pot « familial » en mauvaise position. Ma relance UTG annonce une main généralement assez forte pour que mon adversaire trouve chez moi toute l’action désirée s’il avait une main comme KK.

A-Q et A-J seraient deux options très possibles mais entre ma main (Q-Q) et le flop (A-J-9), c’est nettement moins probable. Il peut bien sûr avoir joué un As mal kické, assorti, comme A-5s - beaucoup de joueurs surjouent ce genre de mains-, mais mon adversaire n’est pas non plus une de ces sangsues qui jouent toute main assortie sans plus de réflexion (en tout cas en début de parole, il serait au Bouton ou au Cutoff, ce serait une option nettement plus difficile à écarter).

En réfléchissant un peu, la range de mon adversaire contient probablement très peu d’As et beaucoup plus de paires moyennes et petites (J-J et moins), de "broadways" (K-Q, K-Js, Q-J, J-Ts) et de connecteurs assortis (8-9s, 6-7s,…) qui joueront parfaitement bien contre un joueur en début de parole et n’ont pas grand-chose à craindre si d’autres joueurs s’invitent à la partie.

Vu sous cet angle, le flop A-J-9 est plutôt un bon flop pour ma main. La probabilité qu’il soit maintenant devant est assez faible. Mais, en revanche, c’est un flop sur lequel beaucoup de ses mains ont touché quelque chose, que ce soit une paire, un tirage (et peu de ces tirages sont vraiment dangereux) ou une combinaison des deux. On peut ajouter une absence de bons tirages, en particulier de tirage couleur qui viendrait compliquer la situation.

Une mise de continuation (cbet), ne servira donc pas seulement ici à prendre de l’info ou situer ma main (ce qui ne serait pas un motif suffisant), mais va aussi être pour prendre de la valeur sur toutes ces mains qui ont trouvé un bout de flop et qui constituent, à mon avis, l’essentiel de sa range. De plus, mon adversaire étant agressif, il va s’attendre naturellement à ce que je mise le flop, ce qui ne va pas le faire fuir aussi facilement que si j’étais en face d’un adversaire plus timide.

Le seul mauvais scénario serait de me faire relancer au flop, ce qui me forcerait à abandonner la main même si la probabilité d’un bluff est assez forte. Ma relance en début de parole étant très souvent le signe d’un gros As (AQ, AK, parfois AJ), il est peu probable, en fait, de faire face à une relance au flop… à moins qu’il ait précisément AJ ou un brelan qui espère pousser une main comme AK à la faute. Même un AQ aurait tout intérêt à jouer ce flop prudemment (pour exactement les mêmes raisons que moi avec QQ, AQ est en situation wa/wb sur ce flop où grossir le pot voudra dire se retrouver contre AK, AJ ou set et faire se coucher toutes les mains dominées).

Tout concourt donc à faire d’une mise au flop la meilleure solution. Et, plus encore, d’une petite mise pour ouvrir au maximum la range avec laquelle mon adversaire peut payer (plus de mauvais draws, plus d’incitation à bluffer le turn en floating, etc). Je décide donc de miser aux alentours de la moitié du pot et suis payé.

TURN : miser ou checker
Arrive un turn très intéressant : . Le pot est alors de 5.465 et mon tapis de 13.500.

Bonne nouvelle. Ce second As est une excellente carte pour ma main. Je jugeais déjà la probabilité qu’il ait un As assez faible, elle vient encore de baisser. De plus, cet As ne rentre (évidemment) aucun tirage. Si ma paire était devant au flop, elle l’est encore tout autant au turn (en fait, je bats même maintenant J-9). Mieux encore, c’est aussi une excellente carte pour inciter mon adversaire à bluffer. De la même façon que ses chances d’avoir un As ont diminué, les miennes se sont aussi réduites et il est maintenant nettement plus probable que j’aie une paire en main plutôt que AQ ou AK.

Mauvaise nouvelle : la mise. Si ce second As est une bonne carte, c’est en revanche une très mauvaise carte pour miser. En misant, je limite les chances que mon adversaire bluff (j’affiche énormément de force en misant de nouveau au turn) mais j’augmente par contre les chances que son bluff marche s’il relance (on jouerait alors pour mon tapis). Beaucoup de mains comme 9T qui pouvaient payer le flop en espérant trouver au turn un tirage quinte, une seconde paire ou un brelan, ne jouent plus maintenant que pour les chances de brelan… si je n’ai pas d’As. Sur une seconde mise de ma part, il sera même difficile de trouver de l’action d’une main comme KJ.

Laisser l'initiative. Il va donc être nettement plus intéressant maintenant de laisser l’initiative à mon adversaire. J’ai généralement la meilleure main (pour autant, c’est encore une situation wa/wb même si plus favorable). Autant lui offrir la possibilité de miser sur cette parfaite carte de bluff avec la range la plus large possible. S’il check, ça ne sera pas non plus la pire chose au monde, très peu de cartes sont susceptibles de changer la donne à la river. Cela permet enfin de limiter la taille du pot (pot control) en évitant de subir une relance qui le ferait trop grossir pour la valeur de ma main.

Profil agressif. Je décide donc de checker et mon adversaire mise comme je m’y attendais vu son profil agressif, mais pour un montant excessivement faible : à peine plus que ma mise au flop (1.750 alors que j’avais misé 1.525). Ce genre de mise est toujours troublant mais est généralement un signe de faiblesse. Certes, mon adversaire peut chercher à me garder dans le coup avec une mise ridiculement faible. Relancer n’a absolument aucun intérêt vu que je ne serai payé que par des mains qui me dominent (AX ou full) et ferait fuir celles que je domine (JX, bluffs) et ce n’est pas le genre de situation où une main à tirage sera tentée de payer (d’autant qu’il n’y a pas beaucoup de tirages). Abandonner n’a pas non plus trop de sens sur une mise aussi faible. Et payer va souvent me mettre dans une situation difficile à la rivière où mon tapis ne sera pas beaucoup plus gros que le pot.

La cote offerte. Reste que, entre ma lecture de la situation et la cote offerte (1.750 pour un pot de 7.215), je préfère encore cette option. Quitte à réévaluer la situation selon l’action à la river. Mon tapis est encore confortable si je décide ensuite d’abandonner (11.750 soit environ 40bb). Et je ne me suis pas encore beaucoup investi sur cette main.

La river : blocking bet ou check
La river est aussi inoffensive que possible : . À moins que mon adversaire n’ait joué ainsi une paire de 7, la situation n’a absolument pas changé. Et ce cas de figure est peu probable.

Blocking bet. La situation est donc la même qu’au turn, même si je peux envisager un blocking bet : une mise faible qui va « geler » l’action en rendant difficile un bluff (puisque cela obligerait à relancer fortement et donc à prendre beaucoup de risques). Toutefois, un check ici a encore les mêmes avantages qu’au turn.

Check, Check. Je check et mon adversaire en fait autant avec son , renonçant à « bluffer » une seconde fois, maintenant que sa main a trouvé un peu de valeur. Il est quasi certain que j’aurais de toute façon payé une mise faible, ou même moyenne, tellement il semble plus probable qu’une main meilleure que la mienne aurait cherché à construire un gros pot. Sa mise turn, trop faible, n’allait pas dans ce sens. En même temps, elle n’avait pas non plus beaucoup d’intérêt alors qu’il venait de trouver un bon draw mais sur un board dangereux, un check aurait été bien plus efficace qu’une mise aussi faible. En particulier après avoir payé au flop sans vraiment de potentiel d’amélioration, probablement en pensant pouvoir souvent bluffer au turn. L’arrivée de ce bon draw l’a probablement fait hésiter et prendre, finalement, la plus mauvaise solution avec un compromis qui ne servait à rien.

Bluff efficace ? Sa réaction river n’est pas non plus des meilleures. Même si sa main vient de gagner un peu de valeur en trouvant une paire, ça ne sera presque jamais une valeur suffisante pour remporter le pot. Ma main est assez visible et un bluff mettant en danger mon tournoi aurait eu de bonnes chances de fonctionner.

Conclusion
Mais jouer de façon raisonnée, en maîtrisant ses mises et la taille du pot, quitte à céder l’initiative à son adversaire, permet aussi à ceux-ci de commettre des erreurs qu’on peut facilement exploiter puisqu’on ne prend qu’un minimum de risques. À comparer avec une ligne plus agressive, qui prendra rarement de la valeur sur des mains inférieures, expose à perdre plus sur les mains qui nous dominent et ouvrent la porte à de gros bluffs qu’on ne peut payer.
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